09.08.2021

Covid-19 : est-ce le bon moment pour acheter ?

“Bon allez, cette fois je me lance !” : voilà ce que vous avez dit à votre miroir ce matin, 3 minutes avant de partir au travail, un café dans une main, votre brosse à dent dans l’autre. Il faut dire qu’avec tous ces confinements, vous avez eu du temps pour réfléchir – tout en regardant votre tirelire se remplir au fur et à mesure que vous annuliez vos sorties restau.

Et maintenant, avec la levée progressive des restrictions, le positivisme est de retour dans les esprits. Pour vous, tous les indicateurs sont donc dans le vert : c’est le moment d’acheter ! Mais à quel prix ? Vous vous demandez sans doute quel impact a eu la pandémie de Covid-19 sur le marché de l’immobilier, et comment les banques ont adapté leur politique de prêts. Assurly a mené l’enquête 😉 Dans ce guide, retrouvez des infos complètes et précises pour vous aider à emprunter dans les meilleures conditions. 

Acheter en 2021 : fausse bonne idée ?

⮕ Une hausse des ventes

Qui a parlé de crise ? En mai 2021, le volume de ventes de logements anciens sur les douze derniers mois avait atteint 1 130 000 transactions, ce qui représente un record depuis 2000.  En juin, le volume de transactions enregistrait même une hausse de 67.5 % par rapport au trimestre précédent.

⮕ Des prix en augmentation, signe d’un marché dynamique

3 673 € : c’est actuellement le prix moyen du mètre carré en France. Soit une augmentation de 4,4 % en un an. Bien que cette hausse soit forte, la bonne nouvelle est qu’elle tend à ralentir depuis quelques temps. Sur les trois derniers mois, le Baromètre LPI-SeLoger enregistre une progression des prix de seulement 1,8 %. L’été serait donc le moment propice pour acheter ? 😉

⮕ Les marges de négociation

La marge de négociation correspond à la différence entre le prix affiché et celui conclu à la signature de l’acte de vente. C’est un bon indicateur pour connaître la situation de l’offre et de la demande dans un contexte donné. Ainsi, si cette marge est limitée à 2% en Bretagne, où la pression sur l’immobilier est forte, elle atteint en moyenne 17,5 % dans le Limousin. En 2021, sur l’ensemble du territoire, la marge de négociation moyenne est de 3,8 %, tous logements confondus.

Les tendances selon les zones

L’évolution des prix de l’immobilier durant la crise sanitaire n’est pas homogène, ce qui explique les disparités selon les régions et les villes : 

⮕ Paris, fidèle à sa réputation

Toujours aussi attractive, notre chère capitale fait partie des mauvaises élèves – comme à son habitude. Le prix moyen du mètre carré y a atteint 11 194 €, ce qui lui permet de conserver aisément son trophée de ville la plus chère de France. Pourtant, il suffit de sortir des murs de Paris pour retrouver des tarifs plus accessibles : ils sont presque deux fois moins élevés en Ile-de-France, avec 6.700 € le mètre carré.

⮕ Dans les métropoles, l’importance de bien choisir son quartier

Dans la plupart des grandes villes françaises, le prix au mètre carré a légèrement augmenté malgré la crise sanitaire, même si cette hausse reste mesurée. Le marché de l’immobilier y reste donc tendu : 4.619 € le mètre carré à Bordeaux, 3.157 € à Marseille, 3.473 € à Toulouse ou encore 5.040 € à Lyon. On constate cependant des variations parfois importantes selon les quartiers. Prenons l’exemple de Marseille : le 1er arrondissement a vu sa valeur augmenter de 8,6 % en 1 an, pour atteindre 3.025 € le mètre carré, tandis que le 12ème arrondissement a perdu 6,8 %, faisant chuter le prix du mètre carré à 2.891 €.

Il est donc crucial de bien connaître la ville dans laquelle on compte investir. D’autant plus que d’autres facteurs que le quartier peuvent influer sur le prix : la proximité d’une école, la présence de commerces, les transports en commun qui desservent la zone… Soyez donc attentifs à tous ces aspects avant de signer l’acte de vente.

⮕ Les villes moyennes, destinations prisées

Les villes de plus de 100 000 habitants ont la côte ! Perçues comme moins étouffantes que les grandes métropoles, mais aussi moins chères, elles bénéficient en outre d’un bon équilibre entre dynamisme et taille humaine. De nombreux acheteurs ont donc décidé de porter leur choix sur ces zones-là, et les prix s’en ressentent. Ainsi, des villes comme Dijon et Le Havre ont vu leur prix au mètre carré augmenter de plus de 11 % en 1 an, et jusqu’à 18 % à Angers !

⮕ Les petites villes, nouvel eldorado des citadins

La crise sanitaire a donné des envie d’ailleurs aux habitants des grandes villes qui, pendant le confinement, ont souvent été condamnés à rester enfermés dans des appartements exiguës. Beaucoup d’acheteurs ont alors décidé de fuir le béton pour aller se ressourcer dans des endroits plus verts, au cœur des petites villes périphériques des métropoles. Cette délocalisation est notamment rendue possible par le développement du télétravail. Quant à ceux qui choisissent de rester en ville, on assiste à une véritable ruée sur les biens avec balcon ou terrasse, ainsi qu’un attrait pour les appartements lumineux.

Quel type de bien faut-il acheter ?

⮕ Les maisons

Les Français seraient-ils en train de succomber au rêve américain ? A en croire les données fournies par l’INSEE, le prix moyen au mètre carré des maisons en France a augmenté de 6.3 % en 1 an. Un chiffre qui s’explique par l’attrait grandissant des citadins pour les petites villes limitrophes, où il est plus facile de trouver des biens avec des espaces verts. Après tout,  pourquoi faire pousser ses tomates sur son balcon quand on peut le faire dans son jardin ? 😊

⮕ Les appartements

Si votre choix se porte sur un appartement, sachez que vous devrez débourser en moyenne 4 366 €/m² pour obtenir les clés de votre logement. Là encore, la tendance est à la hausse (+ 5 % en 1 an), même si le premier trimestre 2021 a montré des signes de ralentissements (+ 0,9 %). Les 2 et 3 pièces font partie des plus sollicités, puisque ce sont en majorité des jeunes couples ou des célibataires qui s’installent dans ce type de logement. Quant à l’achat de biens avec terrasse ou balcon, mieux vaut avoir les reins solides, car la concurrence est rude (mais qui a dit que c’était impossible ? 🙂).

⮕ L’immobilier neuf

Est qualifié de neuf tout logement construit il y a moins de 5 ans, qui n’a jamais été habité et qui n’a jamais été vendu par son propriétaire. Bien que les statistiques liées au marché immobilier se concentrent en général sur les biens anciens, qui représentent une grande majorité de l’offre, il ne faut pas négliger les chiffres relatifs aux logements neufs. Au 1er trimestre 2021, le nombre de mises en vente a augmenté de 12,1 % sur 1 an, soit 23 445 unités. Le nombre de réservations a quant à lui progressé de 16,2 %.

Quelles sont les conditions d’emprunt en 2021 ?

⮕ Un assouplissement des règles d’emprunt

Pour pouvoir ouvrir l’emprunt à plus de personnes, le gouvernement a récemment mis en place des mesures facilitatrices, suite aux recommandations faites par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Les nouvelles règles adoptées sont les suivantes :

  • Possibilité de s’endetter sur 27 ans au lieu de 25 ans, et d’étaler ainsi le remboursement de son crédit.
  • Le taux d’endettement pour un emprunt est relevé à 35 %, contre 33 % auparavant. Cela signifie qu’il sera possible de consacrer jusqu’à 35 % de ses revenus nets au remboursement d’un crédit immobilier.

Si vous souhaitez connaître l’ensemble des conditions d’obtention d’un prêt, n’hésitez pas à lire notre article à ce sujet.

⮕ Des taux historiquement bas

Les taux d’intérêt actuellement proposés par les banques constituent une aubaine pour ceux qui envisagent d’acheter un bien immobilier. En février 2021, les taux moyens, toute durée confondue, étaient de 1,14 %. A titre de comparaison, en 2012 ils étaient en moyenne de 3,21 %. Pour les prêts d’une durée de 15 ans, on est même passé sous la barre fatidique des 1 %, avec un taux moyen affiché à 0.9 %. Heu… que dire de plus ? Foncez ! 🚀

⮕ Un choix à ne pas négliger : votre assurance emprunteur

Dans un contexte aussi incertain, le choix de votre assurance emprunteur constitue une étape cruciale. Certains nous diront : “Comment ça, le choix ? C’est ma banque qui me fournira mon contrat d’assurance emprunteur, au moment du prêt”. Et bien, pas forcément ! Sachez que VOUS êtes libre de choisir vous-même votre assurance. Et autant le dire franchement : les avantages de passer par un assureur indépendant sont nombreux.

Chez Assurly,  nous avons révolutionné le monde de l’assurance ! Grâce à une offre 100 % digitale, finis les tracas administratifs : tout se fait depuis votre canap’ 😉 On s’occupe même des démarches à votre place lorsque vous souhaitez changer d’assureur. Elle est pas belle la vie ?

Et grâce aux économies réalisées sur votre assurance, pourquoi ne pas voir les choses en grand ? La piscine dont vous rêviez n’attend que vous, alors faites-vous plaisir !

Sans compter qu’avec Assurly, vous êtes également mieux couverts ! Alors que la réglementation impose 11 critères de couverture, nous avons choisi de faire les choses bien, en couvrant la totalité des 18 critères existants 🙂

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Sources : Note de conjoncture immobilière publiée par Notaires.fr / Baromètre LPI-SELOGER de Juin 2021 / Baromètre MeilleursAgents / Baromètre Quintésens, relayé par Le Monde.fr / Baromètre du Conseil supérieur du notariat et Agence nationale de la cohésion des territoires (juin 2021) / Chiffres de l’Observatoire Crédit Logement

Sylvain
Sylvain - Rédacteur

Sylvain écrit sur l'assurance de prêt immobilier depuis plusieurs années maintenant. Vous souhaitez changer d'assurance ? Ses articles sauront vous éclairer et vous donner toutes les informations nécessaires sur les garanties, le TAEA, les lois, les délais ou encore la résiliation en assurance emprunteur.

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