Quand on est étudiant, il existe plusieurs types de prêts étudiants pour financer ses études, permettant de couvrir les frais de scolarité, d’alimentation, de transport ou encore de logement. Attention cependant, il faut bien connaître les caractéristiques des prêts étudiants pour être sûr de choisir le bon et il faut également remplir certaines conditions d’éligibilité.
Ce type de prêt étudiant est accordé par les banques ou établissements bancaires pour aider les étudiants à financer leurs études.
La durée du prêt s’étend généralement entre 10 et 12 ans maximum, et le montant maximum d’emprunt peut aller jusqu’à 120 000 € selon l’organisme de prêt. Les taux d’intérêt et les conditions d’obtention varient selon le profil de l’emprunteur et selon les banques.
💡 Bon à savoir : un garant est généralement exigé pour sécuriser le prêt.
Le prêt étudiant garanti par l’État permet d’obtenir un prêt sans caution et sans condition de ressources. L’État se porte garant à hauteur de 70 %, les 30 % restants étant assurés par la banque.
Ce prêt dure au minimum 2 ans et ne dépasse pas 20 000 €.
Être étudiant français de moins de 28 ans, sans garant. L’étudiant bénéficie d’un taux plus avantageux.
Destiné aux étudiants sans garant. Les taux d’intérêt sont souvent plus élevés pour couvrir le risque.
Taux d’intérêt nul : on rembourse uniquement le capital, généralement sur 1 à 5 ans. Montant limité et pas de différé comme sur d’autres prêts.
Selon revenus du foyer, nombre d’enfants à charge, éloignement géographique.
Pour les boursiers avec excellents résultats au bac (≈ 900 €/an pendant 3 ans).
Bourses et aides dédiées aux séjours d’études/stages à l’étranger.
APL, ALS, ALF pour alléger le loyer.
Avantages possibles sur transports, restauration, frais de scolarité…
Régions/départements/communes : bourses, mobilité, prêts d’honneur…
Bourses d’établissement, prêts d’honneur, aides ponctuelles.
Frais de scolarité, logement, matériel, vie quotidienne, etc.
Transport, logement, frais locaux souvent élevés : le prêt aide à boucler le budget.
Acquérir de nouvelles compétences ou se reconvertir.
Couvrir les coûts de logement, déplacements, restauration, etc.
Créer une entreprise, projet culturel/sportif, voyage formatif, etc.
Paiement des intérêts (et éventuellement de l’assurance) pendant les études, puis remboursement du capital.
Pendant les études : seulement l’assurance. Après : intérêts + capital.
Chaque mois : une part des intérêts, de l’assurance et du capital.
👉 Étudiez bien les conditions et le coût total avant de signer.
Utilisez un comparateur dédié (gratuit, sans engagement) et analysez le taux de prêt étudiant de chaque proposition.
Mettez en avant votre dossier : parcours académique, projet pro, perspectives d’emploi, sérieux. Tentez de négocier taux et frais de dossier.
Légalement non, mais la banque la demande quasi systématiquement pour sécuriser le remboursement.
Si vous ne pouvez plus rembourser, l’assureur prend en charge les mensualités.
Depuis 2010, vous êtes libre de choisir votre assurance. Les assureurs externes proposent souvent des tarifs attractifs à garanties équivalentes. Faites une simulation d’économies.
Au-delà des prêts bancaires, de nombreuses bourses (CROUS, fondations privées, collectivités territoriales et grandes écoles) sont attribuées chaque année : bourses sur critères sociaux, bourses d’excellence, aides au mérite ou à la mobilité internationale. Ces aides permettent de réduire voire d’éliminer le montant total à emprunter. Pensez à consulter les sites des conseils régionaux, départements et de votre établissement, et anticipez les dates de candidature (janvier–mars).
Le financement participatif via des plateformes dédiées aux étudiants (Ulule, GoFundMe Éducation, KissKissBankBank) offre la possibilité de collecter des dons ou des prêts à taux zéro. Structurer une campagne efficace : vidéo de présentation, contreparties symboliques (remerciements personnalisés, rapport de projet) et plan de communication sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, des associations comme Adie ou France Active proposent des micro-crédits solidaires (< 3 000 €) avec accompagnement social et professionnel, accessibles aux étudiants sans garant bancaire.
Le prêt familial, formalisé par un contrat écrit, peut se négocier sans intérêt ni frais, tout en maintenant une relation de confiance. Quant au PEL souscrit avant vos études, il ouvre droit à un prêt à taux préférentiel (autour de 2 % avant juin 2016) pour financer un logement étudiant, parfois cumulable avec un prêt étudiant classique. Vérifiez les conditions d’ancienneté du PEL et les montants maximums disponibles (jusqu’à 92 000 € d’épargne placée).
Certaines régions (Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Bretagne…) proposent des prêts étudiants à taux quasi-nul, attribués sous conditions de résidence ou de filière. Ces prêts complémentaires (jusqu’à 7 000 €) ne majorent pas significativement le coût global et n’engendrent pas de frais de dossier. Contactez votre Conseil régional ou la mission locale pour connaître les critères d’éligibilité.
Avant de vous engager, demandez des propositions à au moins trois banques : banques en ligne (Hello Bank, Boursorama), établissements mutualistes (Crédit Agricole, Caisse d’Épargne) et banques traditionnelles. Présentez un dossier solide : relevés bancaires des six derniers mois, attestation de bourse ou de garant, lettre de motivation précisant votre projet académique et professionnel.
Durée standard : 5 à 10 ans. Une durée longue réduit la mensualité mais augmente le coût global ; une durée courte limite le coût des intérêts et permet un désendettement plus rapide. Calculez votre capacité de remboursement en fin d’études, en tenant compte de l’entrée en stage ou premier emploi.
Si les taux baissent après signature, renégocier votre taux ou opter pour un rachat de crédit (fusion de plusieurs prêts en un seul) peut réduire significativement vos intérêts restants. Exemple : un prêt sur 8 ans à 3,5 % renégocié à 2 % après 3 ans permet d’économiser plusieurs milliers d’euros, même en intégrant les frais de remboursement anticipé (généralement 2 % du capital remboursé) et les frais de dossier.
Le différé total (report du capital et/ou des intérêts) est utile en cas d’absence de revenus durant les études, mais attention à la capitalisation des intérêts. Le différé partiel ne reporte que les intérêts, tandis que les mensualités modulables autorisent une variation des échéances selon votre situation financière (moins élevées lors de périodes sans revenus, plus élevées en début de carrière).
Dans certains cas, les intérêts payés sur un prêt étudiant peuvent être déduits de votre revenu imposable ou reportés sur les revenus futurs. Cette mesure dépend de votre tranche marginale d’imposition et des accords entre la banque et l’administration fiscale : vérifiez auprès d’un conseiller fiscal et conservez toutes les attestations d’intérêts fournies par votre établissement prêteur.
Certaines collectivités (mairies, départements) offrent des crédits d’impôt ou des chèques d’accompagnement pour les étudiants bénéficiaires de bourses ou en alternance. Renseignez-vous sur les dispositifs de votre territoire : ces aides, cumulables avec les bourses CROUS, peuvent aller jusqu’à 500 € par an.
Si vous étudiez hors de France, votre prêt peut bénéficier d’un régime fiscal spécifique (exonération partielle de taxes, taux de retenue à la source réduit) selon les conventions bilatérales. Adressez-vous au service des impôts des non-résidents ou à un expert en fiscalité internationale pour optimiser votre déclaration.
Le différé total (report du capital et/ou des intérêts) est utile en cas d’absence de revenus durant les études, mais attention à la capitalisation des intérêts. Le différé partiel ne reporte que les intérêts, tandis que les mensualités modulables autorisent une variation des échéances selon votre situation financière (moins élevées lors de périodes sans revenus, plus élevées en début de carrière).
Même pour un prêt étudiant, une assurance décès – invalidité est souvent exigée. Profitez de la loi Hamon (au cours de la première année de prêt) et de l’amendement Bourquin (chaque année à l’anniversaire) pour déléguer votre assurance et réduire le TAEA (Taux Annuel Effectif de l’Assurance). Comparez les contrats selon les garanties (ITT, PTIA, exclusion de sports à risque) et les franchises.
Plutôt qu’un garant privé, optez pour une caution solidaire via l’Association pour le Logement des Jeunes Actifs (ALJA) ou le dispositif Visale d’Action Logement, qui se porte garant gratuitement de vos loyers. Ces garanties indirectes rassurent la banque et peuvent accélérer l’acceptation de votre dossier de prêt.
Certains contrats d’assurance incluent une option « perte d’emploi » couvrant vos mensualités en cas de licenciement, sous conditions (CDI, exclusions pour démission ou faute lourde) et pour une durée limitée (12–24 mois). Intéressant pour sécuriser vos remboursements dès votre entrée sur le marché du travail.
Utilisez des simulateurs en ligne pour comparer coût total et mensualités selon différentes durées, taux et options (différé, modulable). Intégrez vos prévisions de revenus (stage, alternance, CDI) pour choisir la solution la moins coûteuse sur l’ensemble du cycle d’études et début de carrière.
Certaines collectivités (mairies, départements) offrent des crédits d’impôt ou des chèques d’accompagnement pour les étudiants bénéficiaires de bourses ou en alternance. Renseignez-vous sur les dispositifs de votre territoire : ces aides, cumulables avec les bourses CROUS, peuvent aller jusqu’à 500 € par an.
Chaque année, recalculer le capital restant dû et le coût des intérêts. Un remboursement anticipé partiel, même modeste, peut réduire significativement le coût global. Tenez un tableur à jour pour visualiser l’impact d’un remboursement anticipé ou d’un allongement de la durée en cas de difficultés financières.
Constituez un coussin de 3–6 mois de charges sur un produit liquide (Livret A, LDDS). Cette réserve prévient le risque de retard de paiement et d’éventuelles pénalités. Parallèlement, épargnez régulièrement, même quelques dizaines d’euros, pour lisser les aléas (santé, mobilité).
Soyez vigilant sur :
N’oubliez pas d’assurer votre prêt étudiant avec Assurly : nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape.
Assurly est une insurtech française qui bouscule le secteur de l’assurance grâce à ses solutions technologiques complètes. En maîtrisant chaque aspect du processus d’assurance, Assurly garantit un parcours client fluide, alliant simplicité, transparence et efficacité. Spécialisée dans l’assurance emprunteur, Assurly propose une couverture innovante et compétitive, adaptée aux besoins des emprunteurs que ce soit pour leur prêt immobilier ou leur prêt étudiant. Fondée par Toufik Gozim et Mickael Benhassen en 2017, Assurly s’est donnée pour mission de rendre l’assurance plus intelligente, plus rapide et plus accessible.
Labellisation Finance Innovation en mai 2025 et juillet 2021.
“startups to watch in 2021” par Sifted
Assurly est une marque de Gigamesh SA,
fondée en 2017, marque déposée à l’INPI®.
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