Taux assurance prêt immobilier : comparer et réduire le coût de votre couverture

Taux assurance prêt immobilier : comprendre, comparer et réduire le coût de votre couverture

comprenez leur calcul, comparez les offres selon votre profil et optimisez votre couverture pour réduire votre coût.

famille contente d'avoir une bonne assurance emprunteur
Points clé Description Conséquence pour l’emprunteur
1. Facteurs de tarification Le taux est calculé en fonction de l’âge, de la profession, de l’état de santé et du montant emprunté. Un profil « à risque » (âge élevé, métier à risque, antécédents médicaux) se traduit par un taux plus élevé.
2. Expression en pour-mille (‰) Les assureurs communiquent généralement leur tarif en ‰ du capital emprunté (par ex. 0,20 ‰). Permet de comparer facilement les offres : un taux de 0,20 ‰ équivaut à 0,02 % du capital.
3. Impact sur le coût total du prêt Même une légère variation de 0,01 % peut représenter plusieurs centaines d’euros sur la durée. À taux égal de crédit, l’assurance devient rapidement un poste de dépense majeur à optimiser.
4. Effet de la délégation d’assurance En changeant d’assureur (Loi Hamon, Bourquin), on peut obtenir un taux souvent 20 % à 50 % inférieur. Réels gains financiers : économies cumulées sur les cotisations tout au long du prêt.
5. Importance de la comparaison annuelle Les banques revoient chaque année leur offre, et les assureurs alternatifs lancent régulièrement de nouvelles promotions. Comparer chaque année son taux peut permettre de renégocier ou déléguer et bénéficier des meilleures conditions.

Chez Assurly, Le Taux Annuel Effectif d’Assurance (TAEA) est entièrement personnalisé à votre profil : âge, état de santé, profession et montant du prêt sont pris en compte via un questionnaire médical simplifié en ligne, sans rendez-vous. Pour un achat résidentiel, les taux proposés varient généralement entre 0,07 % et 0,45 % du capital, avec un tarif de départ de 0,10 % pour les moins de 30 ans et pouvant atteindre 0,80 % pour les plus de 60 ans après étude complète du dossier. Grâce à cette digitalisation intégrale avec une simulation de devis en moins de 10 minutes, souscription et suivi dématérialisés, Assurly vous aide à réaliser jusqu’à 48 000 € d’économies sur la durée de votre prêt tout en garantissant l’équivalence des 18 critères obligatoires exigés par les banques Le taux d’assurance prêt immobilier représente le pourcentage appliqué au capital emprunté (ou restant dû) pour calculer la prime qui protège votre crédit. Contrairement au taux nominal du prêt, centré sur les intérêts bancaires, le taux d’assurance rémunère l’assureur qui assume les risques de décès, invalidité ou incapacité. Souvent relégué au second plan, il peut pourtant peser jusqu’à 40 % du coût total d’un financement : un simple écart de quelques dixièmes suffit à grever votre budget ou, à l’inverse, libérer plusieurs milliers d’euros sur la durée du prêt.

Ce guide complet vous explique :

  • Comment se calcule le taux d’assurance (méthodes capital initial vs capital restant dû) ;

  • Les fourchettes moyennes observées en 2025 selon l’âge, la santé, le statut fumeur ou non ;

  • Les critères clés d’ajustement : quotité, options, surprimes, durée du prêt ;

  • Les leviers de négociation et la délégation d’assurance pour obtenir un taux compétitif grâce aux lois Hamon, Bourquin et Lemoine ;

  • Le rôle d’Assurly : simulateur en ligne, comparatif personnalisé, accompagnement administratif jusqu’à la validation bancaire.

En maîtrisant le taux d’assurance prêt immobilier, vous optimisez votre TAEG, réduisez vos mensualités et sécurisez votre patrimoine sans sacrifier les garanties essentielles.

homme et femme qui simulent leurs économies en assurance de prêt immobilier

Qu’est-ce que le taux d’assurance prêt immobilier ?

Une composante du TAEG souvent ignorée des emprunteurs

Le taux d’assurance prêt immobilier correspond au pourcentage appliqué au capital afin de déterminer la prime que vous versez pour être couvert contre le décès, l’invalidité ou l’incapacité de travail. Contrairement au taux nominal, qui ne rémunère que la banque via les intérêts, le taux d’assurance rémunère l’assureur qui supporte le risque. Deux méthodes de calcul coexistent : sur capital initial et sur capital restant dû. Dans la première, le pourcentage est figé ; la prime reste stable tout au long du prêt, ce qui simplifie la budgétisation mais coûte souvent plus cher sur la durée. Dans la seconde, la prime décroît de manière progressive parce qu’elle est recalculée chaque année sur le capital encore à rembourser ; elle est donc plus économique à long terme, surtout lorsque l’on compte renégocier ou rembourser par anticipation.

Le taux d’assurance entre directement dans le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), l’indicateur de référence pour comparer les offres de crédit. Plus il est élevé, plus vos mensualités globales grimpent et plus le coût total du financement s’alourdit. À l’inverse, un taux d’assurance optimisé peut abaisser le TAEG en dessous des seuils d’usure, faciliter l’obtention du prêt et libérer votre capacité d’emprunt pour d’autres projets. Pourtant, nombre d’emprunteurs se focalisent uniquement sur le taux d’intérêt, ignorant que l’assurance peut représenter jusqu’à 40 % du coût global. Comprendre ce pourcentage et les conditions qui l’entourent est donc essentiel pour négocier efficacement et réaliser de substantielles économies.

deux étudiants qui marchent
femme sur son ordinateur qui cherche une assurance de prêt

Comment se calcule ce taux ?

Le calcul est simple : taux d’assurance = (prime annuelle ÷ capital assuré) × 100. Imaginons un emprunt de 200 000 € sur 25 ans :

  • avec un taux à 0,36 % (contrat groupe), la prime annuelle atteint 720 € la première année et reste identique si elle est calculée sur capital initial ; le coût total avoisine alors 18 000 €.

  • avec un contrat individuel à 0,12 % (délégation), la prime chute à 240 € la première année. Si elle est calculée sur capital restant dû, la prime diminue chaque année ; le coût global descend aux alentours de 6 500 €.

Visuellement, cela signifie qu’un simple passage de 0,36 % à 0,12 % permet d’économiser plus de 11 000 € sur la durée. Pour faire ressortir cet écart, comparez toujours :

  1. la méthode de calcul (initial vs restant dû) ;

  2. la prime annuelle et son évolution ;

  3. le coût cumulé projeté en fin de prêt.

Un tableau comparatif ou un graphique en barres dans votre simulateur mettra en évidence l’économie potentielle et vous aidera à convaincre votre banque d’accepter une délégation d’assurance mieux tarifée.

Fourchettes moyennes du marché

Baromètre par tranche d’âge et profil

Tranche d’âge / Profil Fourchette basse Fourchette haute
Moins de 30 ans – non-fumeur 0,08 % 0,18 %
30 – 45 ans – non-fumeur 0,15 % 0,28 %
Plus de 45 ans – non-fumeur 0,25 % 0,45 %

(Valeurs observées sur les contrats individuels et de groupe entre 2021 et 2025, hors surprimes.)

Le taux assurance prêt immobilier a suivi une courbe descendante depuis 2021, surtout pour les jeunes primo-accédants. Pour un emprunteur de moins de 30 ans, la concurrence et les modèles de tarification à risque individualisé ont fait tomber la prime plancher sous 0,10 %. Entre 30 et 45 ans, la fourchette s’est resserrée : les profils non-fumeurs en bonne santé obtiennent fréquemment 0,18 %, tandis que la borne haute, à environ 0,28 %, concerne les professions manuelles ou les sportifs intensifs.

Chez les plus de 45 ans, le tarif dépend davantage de la santé et du mode de calcul (capital initial ou restant dû). Les meilleurs dossiers peuvent descendre à 0,25 %, mais la plupart des contrats groupe plafonnent encore autour de 0,40 – 0,45 %. Deux variables majeures modulent ces grilles :

  • Surprimes tabac : comptez en moyenne +30 % sur la prime de base. Arrêter de fumer 12 mois avant la souscription suffit pour rebasculer dans la tranche « non-fumeur » et réduire immédiatement la cotisation.

  • Professions à risque : BTP, forces armées, pilotes, secouristes, etc. La majoration se situe entre +15 % et +20 % selon les assureurs.

Focus loi Lemoine : depuis juin 2022, tout prêt ≤ 200 000 € (ou 400 000 € pour un couple) arrivant à échéance avant 60 ans est exempt de questionnaire médical. Résultat : pour de nombreux emprunteurs jeunes, les surprimes liées à l’IMC ou aux antécédents médicaux ont disparu, tirant les taux planchers vers 0,08 – 0,12 % et accentuant l’écart avec les contrats de groupe encore mutualisés.

Taux assurance prêt immobilier en 2025

En 2025, la courbe baissière des primes se confirme pour les profils les plus « bons risques ». Les jeunes emprunteurs non-fumeurs obtiennent désormais des taux plancher autour de 0,08 % à 0,12 %, profitant pleinement de la suppression du questionnaire médical pour les capitaux inférieurs à 200 000 €. La tranche 30-45 ans se situe entre 0,16 % et 0,28 %, avec un écart qui reflète surtout le statut fumeur et la profession exercée. Au-delà de 45 ans, les taux oscillent entre 0,25 % et 0,55 % ; l’amplitude reste large car les assureurs appliquent encore des surprimes médicales dès le moindre antécédent. En parallèle, les contrats groupe bancaires continuent d’afficher un tarif unique autour de 0,30-0,40 %, accentuant l’intérêt économique de la délégation d’assurance : sur un prêt de 200 000 € sur 25 ans, changer de 0,35 % à 0,12 % représente toujours plus de 11 000 € d’économies et une baisse substantielle du TAEG.

Baromètre par tranche d’âge et profil

Type de contrat Taux moyen Prime annuelle (200 000 € – 25 ans) Coût total sur 25 ans
Contrat groupe bancaire 0,30 – 0,38 % 600 – 760 € 15 000 – 19 000 €
Délégation individuelle 0,10 – 0,25 % 200 – 500 € 5 000 – 12 500 €

Les banques appliquent un tarif unique : un jeune non-fumeur paie souvent la même prime qu’un emprunteur plus âgé, alors que leur niveau de risque diffère fortement. Avec une délégation d’assurance, la tarification devient granulaire : âge, état de santé, quotité et options déclenchent un tarif sur mesure. Pour un capital de 200 000 € sur 25 ans, passer de 0,36 % (groupe) à 0,12 % (délégation) réduit la prime annuelle de 720 € à 240 € et le coût global d’environ 12 000 €.

 

Outre l’économie, la délégation permet :

parapluie pour se couvrir contre les risques grâce à son assurance emprunteur

Personnalisation des garanties

choix d’une franchise ITT à 60 jours, rachat des maladies non objectivables, quotité modulable.

Flexibilité légale

grâce à la loi Lemoine, résiliation possible à tout moment après la 1ʳᵉ année, sans frais, avec simple préavis de 15 jours.

fusée-assurance-emprunteur

Optimisation continue

arrêt du tabac, amélioration de santé ou changement de profession peuvent justifier une nouvelle renégociation pour abaisser encore le taux.

En résumé, la délégation individuelle reste la stratégie la plus efficace pour obtenir le meilleur taux d’assurance prêt immobilier, réduire le TAEG et sécuriser des milliers d’euros d’économies sans rogner sur la qualité des garanties.

Les facteurs qui influencent le taux

Le profil médical et comportemental de l’emprunteur pèse immédiatement sur le taux assurance prêt immobilier.

 

icone MNO

Âge

plus vous êtes jeune, plus les statistiques de sinistralité sont basses. Un non-fumeur de 28 ans peut viser un taux compris entre 0,10 % et 0,15 %, tandis qu’un emprunteur de 50 ans gravitera plutôt autour de 0,25 % à 0,40 %.

icone garantie décès

État de santé

depuis la loi Lemoine, les prêts ≤ 200 000 € arrivant à échéance avant 60 ans ne requièrent plus de questionnaire médical, ce qui supprime d’emblée nombre de surprimes. Au-delà de ce seuil, chaque pathologie déclarée (hypertension, diabète, traitement lourd) peut ajouter de 25 % à 75 % à la prime de base ou générer une exclusion partielle.

icone PTIA

Statut fumeur

les assureurs appliquent un surcoût mécanique – en moyenne +30 % – si vous avez consommé nicotine ou substituts dans les 12 derniers mois. Passer en catégorie « non-fumeur » après un sevrage d’un an suffit donc à réduire instantanément votre prime.

En synthèse

un profil jeune, non-fumeur, sans antécédent majeur et bénéficiant de la loi Lemoine décroche facilement un taux au plancher ; chaque facteur de risque, lui, élève la prime ou impose des exclusions qu’il faudra négocier ou racheter.

Durée et montant du prêt

Au-delà du profil, les caractéristiques du crédit modifient sensiblement le taux.
Durée : plus l’échéancier est long, plus l’assureur s’expose. À profil égal, un prêt de 30 ans peut coûter 15 % à 20 % de plus qu’un financement sur 15 ans. Raccourcir la durée, même de cinq ans, abaisse la prime annuelle et le coût global.
Montant : sous 200 000 €, l’impact est faible ; au-delà, chaque palier supplémentaire déclenche un micro-ajustement (≈ 0,02 pt par tranche de 100 000 €). Les capitaux élevés (> 400 000 €) peuvent aussi réactiver un questionnaire médical complet.
Méthode de calcul :

  • Capital initial : prime fixe sur toute la durée, simple à budgétiser mais plus chère in fine.

  • Capital restant dû : prime qui décroît chaque année ; idéal pour les prêts longs ou amortissements rapides.
    Contexte de taux : une hausse des rendements obligataires peut entraîner un léger relèvement des barèmes (1 à 2 centièmes), mais l’effet reste moins marqué que sur le taux nominal du crédit.
    À retenir : jouer sur la durée, privilégier la tarification « restant dû » et rester sous les seuils déclenchant questionnaire médical ou surprimes permet de maintenir un taux plancher.

Quotité assurée et options souscrites

La quotité désigne la part du capital couverte pour chaque emprunteur ; elle impacte directement la prime.

  • 100 % sur une tête : indispensable pour un emprunteur seul.

  • 50/50 sur un couple : réduit la prime d’environ 30 % par rapport à 100 / 100 %.

  • 100 / 100 : protège intégralement chaque co-emprunteur mais augmente la cotisation d’environ 70 %.

Options : Maladies non objectivables (MNO), perte d’emploi, rachat de franchise ITT : +10 % à +15 % chacune, mais elles sécurisent des risques précis.
Retirer une option inutile (perte d’emploi pour un fonctionnaire, par exemple) fait baisser la prime sur-le-champ.

Mode d’indemnisation :

  • Forfaitaire : versement d’une mensualité fixe en ITT ; +0,02 à 0,05 pt mais protège mieux les gros revenus.

  • Indemnitaire : complète seulement la perte de salaire effective ; moins cher mais protection variable.

 

Franchises : 30 jours, 60 jours, 90 jours. Allonger la franchise de 30 à 90 jours peut réduire le taux d’environ 0,03 pt, à condition de disposer d’une épargne de sécurité.
En pratique : choisissez la quotité minimale compatible avec votre situation familiale, supprimez les options superflues, ajustez franchise et mode d’indemnisation selon vos finances ; ainsi, vous obtenez le taux assurance prêt immobilier le plus bas tout en maintenant une couverture réellement adaptée.

Fourchettes moyennes du marché

Simuler plusieurs scénarios

Simuler plusieurs scénarios avant la signature

Avant de signer votre offre de prêt, testez plusieurs combinaisons : calcul sur capital initial ou restant dû, durée d’emprunt, scénario fumeur / non-fumeur, options facultatives…

Ces simulations donnent une base chiffrée solide pour négocier et savoir exactement quel taux viser.

Utiliser la délégation

Utiliser la délégation et le droit à la résiliation

Choisissez librement votre assureur dès l’origine du prêt, en respectant l’équivalence des garanties. Loi Lemoine : résiliation à tout moment avec simple préavis de 15 jours.

Jouer sur la quotité

Jouer sur la quotité et les franchises

Adapter la répartition de couverture entre co-emprunteurs et allonger la franchise ITT peut réduire sensiblement la prime, à condition de garder un bon niveau de sécurité.

Mettre à jour son profil

Mettre à jour son profil au fil du temps

Arrêt du tabac, changement de profession, droit à l’oubli ou perte de poids peuvent permettre une re-tarification avantageuse et réduire votre prime.

  • Simuler plusieurs scénarios
  • Utiliser la délégation
  • Jouer sur la quotité
  • Mettre à jour son profil

Simuler plusieurs scénarios avant la signature

Avant de signer votre offre de prêt, prenez le temps de tester différentes combinaisons dans un simulateur d’assurance. Commencez par comparer le calcul sur capital initial et sur capital restant dû : dans le premier cas, la prime est fixe, tandis que dans le second elle diminue chaque année. La courbe résultante montre rapidement l’économie potentielle sur vingt ou vingt-cinq ans.

Variez ensuite la durée de l’emprunt. Réduire le délai de cinq ans peut faire baisser votre prime annuelle de près de 20 % et limiter le coût total du crédit. Ajoutez un scénario fumeur / non-fumeur ; douze mois sans nicotine suffisent pour effacer la surprime et alléger la cotisation d’environ un tiers. Enfin, activez ou désactivez les options facultatives – rachat de franchise, couverture perte d’emploi, garantie MNO – afin de visualiser, ligne par ligne, leur impact financier.

Ces simulations fournissent une base chiffrée solide pour la négociation : vous savez exactement quel niveau de garantie est indispensable, quelles concessions accepter et quel taux viser. Munis de chiffres précis, vous êtes en position de force face à l’assureur ou à votre conseiller bancaire.

Utiliser la délégation et le droit à la résiliation

La délégation d’assurance vous permet de choisir librement votre assureur dès l’origine du prêt, à condition de respecter l’équivalence des garanties. Dès que la première année est écoulée, la loi Lemoine autorise la résiliation « à tout moment » : un simple préavis de quinze jours suffit pour substituer un contrat plus compétitif.

Surveillez régulièrement le marché ; les barèmes sont actualisés tous les six à douze mois. Dès qu’un assureur affiche un taux inférieur ou qu’une promotion supprime les frais de dossier, préparez une nouvelle fiche standardisée et envoyez-la à votre banque. Celle-ci dispose de dix jours ouvrés pour confirmer l’équivalence ; passé ce délai, le silence vaut acceptation implicite.

En combinant délégation initiale et résiliations successives, vous maintenez votre taux d’assurance dans la zone la plus basse du marché pendant toute la durée du prêt, sans frais bancaires et sans rupture de couverture.

Jouer sur la quotité et les franchises

La quotité définit la part du capital couverte pour chaque emprunteur. Un couple peut adopter un partage 50/50 pour réduire la prime d’environ 30 % par rapport à une couverture 100/100. Si les revenus sont déséquilibrés, une répartition 70/30 protège le salaire le plus élevé tout en limitant le surcoût.

La franchise – le délai avant indemnisation en cas d’arrêt de travail – constitue un deuxième levier. Passer de 30 jours à 90 jours peut abaisser le taux de trois centièmes de point, à condition de disposer d’une épargne couvrant trois mensualités. Ajuster finement quotité et franchise permet donc de diminuer la prime sans compromettre votre sécurité financière.

Mettre à jour son profil au fil du temps

Votre situation évolue ; vos garanties doivent suivre. Un arrêt du tabac d’un an vous fait passer dans la grille non-fumeur et supprime la surprime de 30 %. Un changement de profession, d’un métier à risque vers un poste tertiaire, annule la majoration professionnelle.

Le droit à l’oubli réduit à cinq ans efface la surprime liée à certains cancers ou hépatites une fois le délai écoulé. Même une perte de poids durable peut améliorer votre indice de masse corporelle et entraîner une re-tarification avantageuse.

Comparatif : avant / après changement d’assurance

Cas 1 : primo-accédant non-fumeur

Il emprunte 200 000 € sur 25 ans. Lors de la signature, sa banque lui impose l’assurance groupe au taux de 0,36 %. La prime s’établit à 720 € par an, soit près de 18 000 € sur la durée ; le TAEG du crédit grimpe à 2,45 %. Un an plus tard, Julien recourt à la résiliation « à tout moment » de la loi Lemoine et consulte un courtier. Son profil jeune, non-fumeur et sans pathologie permet de décrocher une délégation à 0,12 % sur capital restant dû. La prime tombe à 240 € la première année puis diminue chaque 12 mois. Coût total projeté avec Assurly : environ 6 500 €. L’économie brute atteint 11 500 € et réduit sa mensualité de 40 €. Le TAEG descend à 2,28 %, ce qui améliore sa capacité d’emprunt pour de futurs projets. Julien conserve les mêmes garanties, mais profite d’une franchise ITT réduite à 60 jours et d’un rachat des maladies non objectivables inclus sans surcoût.
homme qui simule ses économies pour son assurance de prêt immobilier
Julien
27 ans, développeur non-fumeur, achète son premier appartement à Reims

Cas 2 : couple 40 ans dont un fumeur

Ils empruntent 260 000 € sur 20 ans avec une quotité 50/50. La banque facture l’assurance groupe à 0,38 %, identique pour les deux, soit 988 € de prime annuelle. Au bout de dix-huit mois, Marc arrête définitivement la cigarette et le couple sollicite une délégation. Grâce au nouveau statut non-fumeur de Marc et à une répartition 70 / 30 (70 % sur le revenu principal de Nathalie), Assurly obtient deux taux différenciés : 0,19 % pour Nathalie, 0,23 % pour Marc. La prime globale tombe à 540 € par an ; sur 18,5 ans restants, le coût passe de 18 800 € à 9 790 €, soit une économie de 9 010 €. Leur TAEG s’allège sensiblement, tout comme leur mensualité. La banque valide le changement en dix jours, car les nouvelles garanties conservent la même franchise ITT et un plafond identique. Le couple investit la différence dans un PEA pour constituer une épargne-études.
grands parents qui marchent ensemble
Nathalie et Marc
Nathalie (non-fumeuse) et Marc (fumeur occasionnel) achètent une maison familiale à Nantes pour 320 000 €

Cas 3 : senior 55 ans post-cancer (droit à l’oubli)

En 2021, elle souscrit un prêt relais de 150 000 € sur 12 ans ; la banque applique une surprime de 0,15 point, portant son taux groupe à 0,45 % et sa prime à 675 € par an. En 2023, la loi Lemoine réduit le droit à l’oubli à cinq ans : Claire peut désormais faire abstraction de son ancien cancer. Elle sollicite un assureur individuel qui ne lui impose plus de surprime et lui propose un taux de 0,29 %. Sa prime chute à 435 € par an ; sur 10 ans et demi restants, le coût total passe de 7 430 € à 4 560 €. L’économie nette atteint près de 2 900 €, mais le bénéfice principal réside dans la disparition de l’exclusion sur pathologie mammaire : Claire est désormais couverte pour un éventuel second cancer. Sa mensualité globale baisse de 20 € et son TAEG repasse sous le seuil psychologique des 3 %, facilitant un futur rachat de crédit si les taux d’intérêt baissent.
femme agent immobilier assurance
Claire
55 ans, cadre commerciale, a eu un cancer du sein traité il y a sept ans

Foire aux questions

Votre taux d’assurance prêt immobilier figure sur la fiche standardisée remise avec l’offre de crédit ; il est exprimé en pourcentage du capital assuré et en euros par an. Si vous avez déjà signé, consultez votre tableau d’amortissement : la rubrique « prime d’assurance » indique le montant annuel. Pour vérifier que le taux reste compétitif, lancez une simulation en ligne avec les mêmes capital, durée et quotité : la comparaison immédiate révèle l’écart éventuel et le gain potentiel lié à une délégation d’assurance ou à une renégociation après un changement de profil.

Le taux nominal rémunère la banque pour le prêt ; il produit les intérêts mensuels. Le taux d’assurance, lui, rémunère l’assureur qui couvre les risques de décès, invalidité ou incapacité. Les deux s’additionnent dans le TAEG : un crédit à 2 % d’intérêt et 0,30 % d’assurance affiche un TAEG supérieur à 2 %. Négliger la part assurance peut donc masquer un coût total plus élevé qu’un prêt affichant un taux nominal légèrement supérieur mais une assurance mieux négociée.

Avec la tarification sur capital initial, la prime reste fixe : pratique pour budgéter mais plus chère sur la durée. Sur capital restant dû, le pourcentage s’applique chaque année au capital encore à rembourser ; la prime décroît naturellement et, sur un prêt long, génère souvent 20 % d’économies. Pour optimiser, privilégiez le mode « restant dû », surtout si vous projetez un remboursement anticipé ou une renégociation des intérêts : la prime s’ajuste immédiatement à la baisse.

Quatre leviers : passer à la délégation pour profiter d’une tarification individualisée ; adapter la quotité (50/50 au lieu de 100/100 sur un couple) ; allonger la franchise ITT de 30 à 90 jours si vous disposez d’une épargne de précaution ; supprimer les options inutiles, par exemple la perte d’emploi pour un fonctionnaire. Veillez à conserver les garanties exigées par votre banque ; une fiche d’équivalence, signée par le nouvel assureur, prouve que vous ne renoncez à aucune couverture obligatoire.

Les baromètres 2025 montrent un plancher historique entre 0,08 % et 0,12 % pour un emprunteur de moins de trente ans et une fourchette de 0,15 % à 0,25 % pour les 30-45 ans. Ces valeurs concernent les contrats individuels sur capital restant dû. En assurance groupe, le même profil paie encore 0,30 % ou davantage. La différence provient de la mutualisation des risques ; renégocier ou déléguer reste donc le meilleur moyen de s’aligner sur le bas de la grille.

Oui. Toute évolution favorable (arrêt du tabac, perte de poids, fin de traitement médical) justifie une nouvelle tarification. Après douze mois d’abstinence, un ex-fumeur repasse dans la catégorie non-fumeur ; la prime baisse d’environ 30 %. De même, le droit à l’oubli supprime la surprime liée à un cancer cinq ans après la fin du protocole. Il suffit d’envoyer un nouveau questionnaire médical ou un certificat de sevrage et d’activer le droit de résiliation pour appliquer le nouveau taux.

La quotité précise la part du capital couverte sur chaque tête : 100 % sur un emprunteur unique, répartition 50/50 ou 70/30 sur un couple. Plus la quotité totale est élevée, plus la prime augmente. Un couple passant de 200 % (100/100) à 100 % (50/50) économise parfois 25 % de prime annuelle tout en restant conforme aux exigences bancaires. Adapter la quotité à la réalité des revenus est donc un moyen immédiat de réduire le taux d’assurance prêt immobilier.

Uniquement si le nouveau contrat n’offre pas une équivalence de garanties. Elle doit notifier son refus sous dix jours ouvrés et motiver point par point les divergences. Si votre fiche standardisée démontre une couverture identique ou supérieure, la banque est tenue d’accepter. En cas de litige persistant, le médiateur bancaire et l’ACPR peuvent être saisis ; des sanctions financières dissuasives incitent les établissements à valider les dossiers conformes.

Les exemples chiffrés le prouvent : passer d’un taux groupe à une délégation individuelle peut libérer 10 000 à 15 000 € sur la durée d’un prêt moyen, tout en renforçant vos garanties. Ne laissez pas le coût de l’assurance grever votre TAEG ! En trois minutes, le simulateur Assurly compare les meilleures offres du marché, calcule votre économie et génère la fiche d’équivalence prête à envoyer à votre banque. Vous souhaitez un accompagnement pas-à-pas ? Prenez rendez-vous : un conseiller Assurly se charge de la négociation, du montage du dossier et du suivi de validation. Profitez-en dès aujourd’hui pour protéger votre projet immobilier tout en allégeant vos mensualités.

Assurly est une insurtech française qui bouscule le secteur de l’assurance grâce à ses solutions technologiques complètes. En maîtrisant chaque aspect du processus d’assurance, Assurly garantit un parcours client fluide, alliant simplicité, transparence et efficacité. Spécialisée dans l’assurance emprunteur, Assurly propose une couverture innovante et compétitive, adaptée aux besoins des emprunteurs que ce soit pour leur prêt immobilier ou leur prêt étudiant. Fondée par Toufik Gozim et Mickael Benhassen en 2017, Assurly s’est donnée pour mission de rendre l’assurance plus intelligente, plus rapide et plus accessible.

Labellisation Finance Innovation en mai 2025 et juillet 2021.

startups to watch in 2021” par Sifted

Assurly est une marque de Gigamesh SA, 

fondée en 2017, marque déposée à l’INPI®.

Numéro SIREN ‌: 832934830

Numéro registre ORIAS : 21001617

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