Vous le savez, chez Assurly, une de nos missions principales est de vous faire gagner en pouvoir d’achat. Aujourd’hui, nous élargissons la thématique sur un sujet d’actualité : comment épargner en temps d’inflation. Et pour ça, rien de mieux qu’un expert pour en parler ! 3, 2, 1… Sortez vos stylos, prenez des notes et épargnez !
L’inflation, l’ennemi juré de l’épargne
Si vous avez moins de 40 ans, vous n’avez jamais connu un environnement inflationniste. Depuis des années, les taux d’intérêts étaient bas (voire même négatifs). Dans un tel contexte, laisser dormir de l’argent sur un compte courant, ce n’était pas grave.
Aujourd’hui, la situation a radicalement changé. Dans la zone Euro, l’inflation atteint 10%. La France s’en sort mieux, mais les prix à la consommation y grimpent à un taux annualisé de 7% environ. Cela veut tout simplement dire que ce qui vous coûtait 100 euros au début de l’année, vous coûtera 107 euros douze mois plus tard. Le loyer, le plein d’essence, la facture d’électricité, tout augmente.
Dans ces conditions, il est financièrement néfaste de ne pas faire travailler son épargne. En effet, si vous ne faites “que” préserver le capital mis de côté, vous lui faites perdre en pouvoir d’achat. Au rythme de l’inflation. Et à un niveau d’inflation égal à 7% il suffirait de 6 ans pour qu’une somme d’épargne donnée perde 40% de son pouvoir d’achat !
Matcher, ou même battre, l’inflation, est-ce possible ?
OK, d’accord, compris, l’inflation ronge mon épargne. Donc pour en préserver la valeur, l’épargne doit rapporter au moins autant. C’est-à-dire viser un rendement d’au moins 7%. La question à 1 million d’euros est alors, “Oui, mais comment ?”.
Un contexte de marché compliqué
Depuis le début de l’année, ça tangue pas mal sur les marchés actions, mais aussi sur les marchés obligataires. L’indice S&P500 – représentatif du marché actions américain – est en baisse de près de 15% depuis le début de l’année. L’indice phare de la bourse de Paris, le CAC40, corrige de 6%. Sur la même période, la hausse des taux a pesé sur les fonds obligataires, qui accusent des baisses similaires.
Et pour ceux qui ont investi en crypto-devises, c’est pire. Le Bitcoin a perdu plus de 60% depuis janvier.
Aller chercher du 7% est bien plus compliqué qu’il n’y paraît car les investissements qui génèrent des rendements mirobolants, garanties et sans risques, n’existent pas. Ce sont des arnaques.
Le placement sans risques pour l’épargne de précaution
Les Français, plutôt averses aux risques, adorent les placements sûrs, comme le compte courant, le livret A, les autres livrets bancaires et le contrat assurance vie en Euros par exemple. Certains y ajouteraient l’argent caché sous le matelas.
Les pires ne rapportent rien (le compte courant, les billets sous le matelas, ou le livret d’épargne dans une banque traditionnelle). Les meilleurs rapportent quelques pourcents. Ils ont leur utilité, même dans un contexte inflationniste.
En effet, il nous semble important de distinguer deux formes d’épargne.
La première, c’est celle dont on doit pouvoir disposer en cas de coup dur. Celle que les experts appellent l’épargne de précaution. La seconde, est l’épargne à long terme.
Pour la première, pas question de prendre le moindre risque, vous devez pouvoir en disposer – et vite – le jour où la voiture vous lâche, ou lorsque l’école vous rappelle que le voyage en Espagne du jeune Rodrigue n’est pas compris dans les frais de scolarité.
Peu importe le niveau de l’inflation, il s’agit tout simplement de trouver la meilleure solution sans risques et liquide disponible sur le marché. Ça tombe bien, l’application (gratuite) Cashbee vous propose un compte bancaire rémunéré qui verse 3% pendant 4 mois (dans la limite de 150 000 euros) suivi de 1,2%. Une belle solution, à côté ou en complément du bon vieux Livret A.
Le risque mesuré, pour un rendement cible
Une fois cette épargne de précaution constituée, intéressons-nous à la deuxième option c’est-à-dire aux placements à plus long terme, pour lesquels nous pouvons réellement se donner comme objectif de battre l’inflation dans le temps.
Pas de recette miracle, c’est vraiment une histoire personnelle, mais qui dépend toujours des mêmes variables :
- Êtes-vous à l’aise en finance … ou pas ?
- Aimez-vous prendre des risques, un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout… ?
- À quel horizon pensez-vous investir ? Cela s’exprime en années. Mais si vous pensez avoir besoin de votre épargne dans 4 ans pour acheter votre premier appart, vous ne ferez pas les mêmes placements que si vous mettez de côté pour laisser un pactole à vos petits-enfants dans 30 ans.
C’est en fonction de vos réponses qu’il s’agit alors de sélectionner vos placements.
Quelques principes clés
Comment faire ? Nos recommandations sont au nombre de trois, comme suit :
1 – Ne mettez pas tous vos œufs dans un même panier. Cela s’appelle la diversification. Un conseil de grand-mère peut-être, mais auquel nous croyons tellement que nous proposons des paniers biens diversifiés pré-packagés (avec des actions et des obligations, représentatifs de plusieurs régions et de nombreux secteurs d’activités).
2 – N’essayez pas de “timer” le marché. Bien sûr que nous aimerions tous acheter au plus bas, pour vendre au plus haut. Mais la boule de cristal n’existe pas. Surtout pour des épargnants dont ce n’est pas le métier, et qui n’ont que peu de temps… Pensez donc à automatiser vos placements dans le temps. Ainsi, vous lisez votre niveau d’entrée, et en plus cela rendra votre effort d’épargne indolore et peu chronophage.
3- Évitez les émotions fortes. Si sur des durées longues, les marchés actions délivrent statistiquement une performance positive, sur des périodes plus courtes ils peuvent baisser, parfois de façon brutale. Pris de panique, nous pourrions être tentés de vendre, pour “sauver les meubles”. C’est alors qu’il faut se rappeler que les investissements à long terme doivent être évalués … sur le long terme !
Toujours pas entièrement à l’aise ? Faites-vous aider pour faire vos premiers pas vers la gestion optimale de votre épargne. Par exemple en échangeant, via l’appli ou en personne avec les experts de Cashbee.