A moins que vous veniez d’hériter de la fortune d’un oncle généreux qui avait trouvé du pétrole dans son jardin, il y a de fortes chances que vous soyez obligé de passer par la case banque pour financer votre achat immobilier. Et selon la façon dont vous vous y prenez lorsque vous effectuez votre demande de prêt, vous pouvez soit 1 : économiser beaucoup d’argent, soit 2 : perdre beaucoup d’argent (voire essuyer un refus pur et simple). Heureusement, Assurly a décidé de voler à votre rescousse. Dans cet article, on vous livre 5 conseils clés pour réaliser une simulation de financement de votre achat immobilier.
1 - Epluchez les aides destinées à l'achat d'un bien immobilier
On l’oublie souvent, mais il existe de nombreuses aides destinées à faciliter l’achat d’un logement ! Beaucoup d’emprunteurs partent du principe qu’ils ne seront pas éligible à ces aides, mais il ne faut pas toujours voir le verre à moitié vide (comme dirait tante Monique).
Ces subventions concernent souvent l’acquisition d’une résidence principale et/ou l’accès au crédit pour la première fois. Voici quelques aides auxquelles vous pouvez prétendre :
- Le prêt à taux zéro (PTZ) :
Financé par l’Etat, le PTZ est très avantageux car il vous permet d’obtenir un crédit à intérêt nul (0 %). Pour pouvoir en bénéficier, votre prêt doit servir à financer votre résidence principale, et celle-ci doit se situer dans une zone prédéfinie. De plus, vous devez ne pas avoir été propriétaire de votre résidence principale au cours des 2 années précédant le prêt et respecter certaines conditions de revenus.
-> Vous voulez savoir si vous êtes éligible au PTZ ? L’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) met à votre disposition un simulateur de prêt à taux zéro.
- Le Plan Epargne Logement (PEL) :
C’est un compte bancaire bloqué, sur lequel vous devez verser de l’argent périodiquement et qui vous permet, au bout de 4 ans, d’obtenir un prêt immobilier à un taux réduit (2,20 %). Ce qui est bien, c’est que tout le monde a le droit d’ouvrir un PEL, même les mineurs. Toutefois, pour pouvoir bénéficier de ses avantages, le montant du prêt ne doit pas excéder 92 000 €.
- Le prêt accession d’Action Logement :
Action Logement est une organisation qui œuvre pour faciliter l’accès au logement aux ménages les plus modestes. Pour bénéficier du prêt accession, autrefois appelé prêt 1 % Logement, vous devez être salarié d’une entreprise du secteur privé non agricole employant au moins 10 salariés (pour le secteur agricole, il existe le prêt agri-accession). Il vous donne accès à un financement pouvant aller jusqu’à 40 000 € (dans la limite de 40 % du coût total de l’opération), avec un taux d’intérêt plafonné à 0,5 %.
-> Pour savoir si vous êtes éligible au prêt accession d’Action Logement, rendez-vous par ici.
- Le prêt d’accession sociale (PAS) :
Financé par l’Etat, le prêt d’accession sociale (PAS) est destiné à faciliter l’emprunt immobilier aux ménages avec des revenus modestes, grâce à un système de taux d’intérêt plafond. Il doit servir à devenir propriétaire de sa résidence principale ou à y réaliser certains travaux (exemple : travaux d’adaptation au handicap). Les conditions d’accès au PAS dépendent de vos revenus. Pour en bénéficier, vous devez passer par une banque conventionnée avec l’Etat.
Le site officiel du prêt d’accession sociale propose un simulateur en ligne pour calculer vos capacités d’emprunt et votre éligibilité aux aides.
- Les aides locales :
Il arrive que certaines collectivités locales accordent des subventions pour l’achat d’un logement. Ces aides sont variées et peuvent aussi bien concerner l’achat de logements anciens que la rénovation, l’appui aux primo-accédants, etc.
-> Pour connaître les aides locales favorisant l’accession à la propriété, consultez la carte interactive proposée par l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL).
Cette liste n’est pas exhaustive, mais vous avez déjà de quoi faire. Et restez attentifs, nous vous préparons un article plus complet sur le sujet.
2 - Calculez votre budget
Avant de feuilleter les annonces immobilières et de craquer pour une demeure en bord de lac située à 3 minutes à pied du métro (c’est bien de rêver, non ?), pensez d’abord à avoir une idée de votre budget. Et celui-ci va dépendre des critères d’obtention d’un prêt immobilier qui sont appliqués par les banques :
- Des mensualités limitées à 35 % de vos revenus
Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a fixé le taux d’endettement des ménages à 35 %. Concrètement, cela signifie que le montant mensuel que vous allouez au remboursement de vos prêts ne peut pas excéder 35 % de vos revenus nets. Par exemple, si vous gagnez 1500 euros par mois, vos primes mensuelles de remboursement ne pourront pas être supérieures à 525 €. Il arrive cependant que la banque fasse exception et accepte que vous dépassiez les 35 %, notamment lorsque vous avez des revenus très confortables.
- Un apport personnel d’au moins 10 % :
Cela peut paraître étonnant, mais pour que votre banque accepte de vous prêter de l’argent, il faut d’abord que vous lui en donniez. L’apport personnel demandé par les banques est d’au moins 10 % du montant total de l’achat, et peut même aller jusqu’à 20 %. Il existe cependant des exceptions à cette règle : certains jeunes primo-accédants et les propriétaires qui se lancent dans l’investissement à des fins locatives peuvent parfois emprunter sans fournir d’apport (rhoooo les chanceux).
- Une durée de prêt limitée à 25 ans :
Pour éviter l’endettement à trop long terme, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a tranché : la durée de remboursement des prêts sera limitée à 25 ans. Deux ans de plus vous seront accordés si votre bien est en construction ou qu’il nécessite des travaux importants. De manière générale, mieux vaut éviter d’étaler le remboursement d’un prêt car plus vous demandez à votre banque d’être patiente, plus les taux d’intérêts augmentent.
3 - Comparez les offres entre les banques
Ce n’est pas parce qu’une banque accepte de financer votre prêt immobilier qu’il faut vous précipiter et signer dans la seconde ! Il se peut qu’un autre prêteur vous propose des conditions plus avantageuses, donc n’hésitez pas à comparer les offres entre les différentes banques.
Pour connaître le coût total d’une offre de prêt, il existe un indicateur fiable : le taux annuel effectif global, ou TAEG, que nous vous avions présenté en détail dans cet article. Le TAEG correspond à l’ensemble des frais liés aux intérêts de remboursement d’un crédit immobilier (intérêts, frais de dossier, assurance, frais de garantie…). Il s’exprime en pourcentage annuel de la somme empruntée (exemple : 10 %).
De plus, pour simplifier la comparaison entre les offres de prêt, les banques ont l’obligation de vous remettre un document, la fiche standardisée d’information européenne (FSIE). Celle-ci doit contenir toutes les informations relatives au crédit proposé : montant du prêt, type de prêt, TAEG, montant total à rembourser, garantie(s) demandée(s), etc.
4 - Faites des économies avec votre assurance de prêt
Le choix de votre assurance emprunteur est crucial, car son coût peut représenter jusqu’à 30 % du coût total de votre crédit. En faisant appel à un assureur indépendant, vous allez pouvoir réaliser jusqu’à 15 000 € d’économies ! Pas mal, non ?
Saviez-vous que depuis 2010, date d’entrée en vigueur de la loi Lagarde, vous êtes libre de souscrire à une assurance emprunteur extérieure à votre banque ? Vous pouvez donc dire à votre banquier que vous acceptez son offre de prêt mais que vous faites le choix de passer par un assureur indépendant. Il va certainement faire la moue, mais légalement il ne pourra rien faire. Et si votre banquier vous impressionne trop (coucou la team peur-du-conflit), vous pouvez aussi résilier et effectuer le changement une fois votre prêt contracté !
💡 Avec Assurly, l’assurance emprunteur 2.0, découvrez l’expérience « full-canap » : vous pouvez souscrire à notre offre en quelques minutes, directement depuis votre téléphone. Mais ce n’est pas tout ! Nous ne sommes pas du genre à faire les choses à moitié, et pour cette raison nous avons décidé de mettre le paquet afin de vous proposer les (supers) avantages suivants :
- Le prix : nous sommes parmi les moins chers du marché. Tout simplement.
- La couverture : alors que la loi oblige les assureurs à couvrir au moins 11 critères de garanties, nous avons fait le choix de couvrir la totalité des 18 critères existants.
- L’éthique : la transparence est au cœur de nos valeurs. Avec nous, pas de frais cachés ni de mentions écrites en tout petit en bas de la page. La confiance, c’est quand même important, non ?
En bonus, pour vous faire gagner du temps, on s’occupe de toutes les démarches barbantes à votre place.
5 - Faites-vous accompagner par un courtier
Un courtier en crédit immobilier est un professionnel qui a un double rôle d’accompagnateur et de négociateur. Il est chargé de trouver pour vous l’offre de prêt la plus avantageuse possible. Pour cela, il met en concurrence un certain nombre d’organismes de prêt et négocie avec eux les conditions du prêt.
Votre courtier a également un rôle de conseiller. Il ne se contente pas de faire les choses tout seul son coin, mais vous informe à chaque étape de votre projet des possibilités qui s’offrent à vous. Bien entendu, faire appel à un courtier a un coût. Néanmoins, il constitue un intermédiaire précieux entre vous et les banques, vous permettant non seulement de gagner du temps mais aussi d’obtenir le meilleur taux.
Vous voyez, financer une maison n’est pas si compliqué ! En connaissant les points importants avant de vous lancer, vous optimisez vos chances d’obtenir un prêt et vous économisez de l’argent.
Maintenant que votre plan de financement d’achat immobilier est au point, pourquoi ne pas commencer à choisir votre assurance emprunteur ? Après cela, vous serez tranquille pour choisir vos meubles et la peinture de votre chambre.